Savez-vous ce qui ce cache derrière ce nom "Pojagi" :

il s'agissait autrefois de tissu d'emballage aux motifs géométriques, d'origine coréenne. C'est une technique de patchwork aux coutures invisibles. Les Coréennes utilise de la soie, mais on peut travailler avec de la ramie, de la mousseline ou de l'organdi de coton. Les différentes pièces de "tissu" sont assemblées à l'aide de coutures rabattues ce qui donne un ouvrage réversible.

 Vous vous demandez bien pourquoi cette leçon : et bien à notre dernière journée de l'amitié nous avons réalisé une pochette à l'aide de cette technique. Bien sûr, nous n'avons pas utilisé de soie, mais de l'organdi de coton, ce dernier est très fin et pratiquement aussi délicat que la soie à travailler. Nous n'avons pas fait les coutures invisibles (très, très petits surjets car nous n'aurions pas eu le temps d'avancer la pochette). Nous avons maintenu les coutures rabattues par un petit point avant. Voici donc la pochette fini :  Je l'ai placé sur la baie vitrée de façon à bien voir la transparence du tissu :   Quelques photos de Pojagi prises à Quilt en Beaujolais :   

Après la Corée, le Japon et l'Egypte, le flamboiement des quilts australiens et israëliens. Un quilting très travaillé à la machine :         Les Etats-Unis étaient aussi très bien reprensentés :         Demain, je vous montrerai encore quelques oeuvres de Lettonie, de France

J'espère que les poulettes et cloches auront le goût de déposer des oeufs dans vos jardins. Effectivement le temps très maussade et frais ne se prête guère à la traditionnelle chasse aux oeufs. Voici le top de mon patch poules : les finitions viendront ultérieurement, il me reste un an !!!!!!!!!!!!!!!

Petit à petit l'ouvrage avance : ma série de blocs B est finie :   Maintenant il faut assembler ces 81 blocs entre eux, voici un petit aperçu de ce que cela donnera (je ne les ai pas encore tous mis) :

Je pense nécessaire d'ajouter une petite précision quant au sujet "croisière" : certaines d'entre vous ont pensé que je partais naviguer sur les océans. Il n'en est rien. En fait, il s'agit d'une croisière virtuelle. Je me suis inscrite, ainsi qu'une quarantaine d'autres patcheuses, sur le net pour réaliser un patch qui demande pas mal de travail (perso je ferai celui qui comporte 110 blocs). La personne qui a lancé l'idée a suggéré de mettre en parallèle le temps d'une croisière et le temps de réalisation du patch. Les escales servant à montrer notre avancée. C'est une façon de se motiver en commun. Pour les initiées, c'est le même principe que les chariots "d'over the trail". Nous devons réaliser 2 blocs par mois, plus si nous avons le temps et le goût. Voici donc mes 2 blocs de l'escale de février :